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KOLAM
15 février 2008

Voies respiratoires

J'avais lu quelque part dans un guide que 25% des voyageurs en Inde etaient touches par des affections des voies respiratoires. Ce n'est pas une legende et je dirai que le pourcentage est sous-estime. En effet, apres avoir etrenne 2 rhumes moi-meme, ayant des crises d eternuements regulierement et souffrant de nez bouche la nuit, je m'apercois que mes compagnons de voyages souffrent egalement de ces maux et atteignent des etats bien plus fievreux. Hier, ce sont Paul et Ed, dans les chambres voisines de la mienne -un a droite et un a gauche - qui sont restes sur le carreau cloue au lit par un virus terrassant avec mal de gorge et grosse fatigue enchaines sur toux grasse. Les joies de la pollution et du manque d'hygiene generalise.

Une autre quete : un hotel correct a Madras. Mes parents etant dans le coin, je m'escrime a trouver un hotel decent. Le President ou ils sont descendus une nuit lors de leur arrivee avait la facade correcte, c'est a dire un hall de reception digne d'une hotel 3 etoiles mais j ai eu tort de ne pas demander a voir les chambres. Je vous passe les details ayant deja terni l'ambiance avec mes microbes du debut. Reste la derniere nuit a reserver avant leur depart et cette fois-ci je demande a voir les chambres. Heureusement...car meme des hotels facturant 70 a 100 Euros, prix fort en Inde, sont a la limite du propre et du respirable. Mon hotel miteux de Broadlands reste donc en rapport qualite-prix l'une des meilleures alternatives. Il n'existe pas d'entre deux a Madras : Routard ou luxe a vous de choisir.

Sinon, j'ai l'impression d'etre une journaliste menant mon enquete sur le KOLAM. Peu a peu, je parviens a trouver les documents et les personnes manquantes au prix d'une energie qui me semble demesuree. Le niveau d'exigence et de qualite auquel nous sommes accoutumes est difficile a retrouver ici. L'organisation est chaotique, les lieux culturels a l'abandon. C'est le relationnel qui fait tout car si un indien decide de vous aider, il se pliera en 15 pour vous donner satisfaction. Ainsi au bout de 2 mois, j'ai fini par obtenir le contact d'une chercheuse sur les kolams (que je rencontre demain si tout va bien) et par trouver une fondation dotee de 3 ouvrages sur ce theme.

Cet apres-midi, c'est 'excursion bidonville' (il y en a 1100 environ repertories sur la ville de Chennai) et je rechausse des baskets apres deux mois d'abstinence. Concours de kolam et interview d'une famille a la clef.

Les journees sont bien chargees, je profite de faire le maximum sur Chennai car ce sera mon dernier sejour long dans la capitale Tamoule qui me donne souvent la sensation d'etre une ville ephemere, sans rien de vraiment durable. Tout est laisse a l'abandon, hommes, betes, materiaux et survive qui pourra. Desolee pour cette note pessimiste, cette ville est vraiment difficile a vivre, epuisante. Il existe des parades : voitures climatisee avec chauffeur au lieu du tuktuk; repas dans les lieux prestigieux et occidentalises de la ville au lieu des cantines locales; maison dans quartier residentiel avec jardin au lieu de Broadlands.

Vivement Pondicherry...

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Commentaires
P
j'ai pensé à toi hier en allant voir l'expo de Titouan Lamazou sur les femmes du monde,tu auras surement l' occase de la voir en rentrant et puis hier soir à la télé toute une emission sur le cinema Bollywood,oette enorme industrie qui fait rever l'inde et pleurer d'emotion les frenchies en tous cas moi j' adore.A plus;Pascale
C
Il est temps que tu reviennes ! les temps ont <br /> l'air assez difficile, heureusement que ton Ex<br /> est près de toi maintenant. A très bientôt<br /> Claire
KOLAM
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